ENFANT EN DANGER
Si vous êtes un enfant en danger ou si vous êtes une personne témoin ou soupçonnant qu’un enfant est en danger, nous vous présentons les informations à connaître.
DANS QUELS CAS CONSIDÉRER QU’UN ENFANT EST EN DANGER ?
Un enfant est considéré en danger si les aspects suivants de sa vie sont gravement compromis ou risquent de l’être :
- Santé ou développement physique
- Sécurité
- Moralité
- Éducation ou développement intellectuel
- Développement affectif ou social
Exemples :
- Manque de nourriture, d’attention et/ou de soins médicaux
- Violence physique (frapper, brûler,…) et/ou psychologique (isoler, intimider, terroriser,…)
- Agression et/ou exploitation sexuelle
- Corruption de mineur, qui consiste pour un adulte à imposer (éventuellement via internet) à un mineur des propos, des actes, des scènes ou des images pouvant le pousser à adopter une attitude ou un comportement sexuel dégradant
- Incitation à consommer des produits stupéfiants…
QUI PEUT ET QUI DOIT FAIRE UN SIGNALEMENT LORSQU’UN ENFANT EST EN DANGER ?
Toute personne témoin ou soupçonnant un enfant en danger ou risquant de l’être doit signaler les faits. Il peut s’agir d’un particulier ou d’un professionnel (assistante sociale, médecin…).
En tant qu’enfant, vous pouvez également signaler vous-même votre situation ou celle d’un autre enfant que vous connaissez.
À savoir : Le signalement peut être anonyme, qu’il soit fait par courrier ou par téléphone.
QUI CONTACTER LORSQU’UN ENFANT EST EN DANGER ?
Services d’urgences : 119 (appel gratuit et confidentiel n’apparaissant pas sur les relevés téléphoniques – 24h/24 et 7j/7) ou www.allo119.gouv.fr
Dans les cas d’une extrême gravité : maltraitance avérée ou violences sexuelles, il est possible d’adresser directement un courrier au Procureur de la République :
Tribunal Judiciaire de Fontainebleau – 159 rue Grande 77305 FONTAINEBLEAU Cedex
NE PAS ALERTER : QUELLES EN SONT LES CONSÉQUENCES ?
La non-dénonciation d’une situation de maltraitance dont on a connaissance peut être punie de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.